Le Rapport économique sur l'Afrique 2017 (REA2017) a été lancé mardi 30 mai au siège de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) à Addis-Abeba.
Intitulé "Urbanisation et industrialisation pour la transformation de l'Afrique", le rapport note que les zones économiques spéciales (ZES) permettent aux entreprises d'accéder aux économies de localisation si des entreprises du même secteur s’y trouvent aussi.
Au Maroc, les zones industrielles spéciales installées à Tanger positionnent la région comme "un pôle de croissance prometteur" dont les moteurs sont le secteur manufacturier, le commerce et la logistique, relève le rapport.
80% des entreprises du secteur automobile marocain se trouvent à Tanger et elles emploient près de 60.000 travailleurs, souligne la même source. Un ensemble plus réduit d’usines automobiles est installé à Casablanca produisant plutôt pour le marché intérieur.
L’industrie automobile à Tanger fait partie d’un pôle industriel plus vaste qui regroupe quatre zones franches à Tanger ou à proximité : la zone franche de Tanger, la zone de Melloussa où se trouve Renault, la cité automobile de Tanger et la zone franche commerciale de Fnideq.
Ces zones franches s’étendent sur près de 3.000 hectares affectés au développement industriel, dont 1.200 sont déjà viabilisés, rappelle le rapport.
Deux autres zones industrielles, à Tétouan, se consacrent à l’industrie légère et comportent des petites et moyennes entreprises et des activités extraterritoriales. Ces zones constituent un système de développement industriel dans un rayon de 80 km à partir du port de Tanger-Med.
La banlieue de Tanger compte aussi plusieurs parcs industriels, ce qui en fait un centre prometteur de croissance animé par l’industrie, le commerce et la logistique, indique le document.